À Grenoble, la quasi-totalité d’une unité de police en arrêt maladie

La quasi-totalité des policiers de la CDI de Grenoble (Isère) sont en arrêt maladie, indique la presse française. Les fonctionnaires dénoncent leurs conditions de travail et un manque de considération.
Sputnik

Exaspérés par leurs conditions de travail, les policiers de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) de Grenoble ont voulu se faire entendre: depuis lundi 2 décembre, 27 des 29 policiers titulaires sont en arrêt maladie, selon les informations d'Actu17.

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Les fonctionnaires dénoncent notamment des changements à répétition de leurs horaires de travail, des «décalages» parfois annoncés la veille pour le lendemain. En novembre, ces «décalages» ont eu lieu à 15 reprises, affirme le portail.

Ils constatent par ailleurs un manque de considération de la part de la Direction départementale de la sécurité publique d’Isère (DDSP 38), ainsi que des choix opérationnels systématiquement imposés en tant qu’«ordre», sans prendre en compte la situation humaine ou managériale de l’unité.

Mardi, tous les fonctionnaires en arrêt de travail ont été convoqués chez le médecin contrôleur qui devait étudier leur situation.

Plusieurs syndicats de police avaient appelé lundi à des «actions reconductibles» afin de protester notamment contre la réforme des retraites. Pour leur part, des policiers du Maine-et-Loire ont entamé le 29 novembre une «grève du zèle».

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