Marine Le Pen explique son absence à la marche contre les violences conjugales

Bien que plusieurs représentants des partis français et personnalités politiques aient marché à Paris le 23 novembre aux côtés des Françaises pour manifester contre les violences sexuelles et sexistes, Marine Le Pen n’y a pas assisté. En s’expliquant au micro de LCI, elle a évoqué la marche contre l’islamophobie.
Sputnik

La marche contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre à Paris a réuni plusieurs personnalités publiques et politiques. Toutefois, la présidente du Rassemblement national y était absente. Interrogée sur le sujet le lendemain sur le plateau de LCI, la femme politique a critiqué des «revendications qui n’ont pas grand-chose à voir avec les violences conjugales» et expliqué son impossibilité de s’associer à certaines manifestantes.

«Je n’aurais pas pu manifester aux côtés d’un certain nombre de femmes qui étaient en tête de cette manifestation et qui, il y a quelques jours encore, défilaient avec des islamistes qui portent de la femme une vision de soumission», a-t-elle déclaré, faisant référence à la marche contre l’islamophobie qui a eu lieu le 10 novembre.

«Il y a une ambiguïté chez un certain nombre de ces femmes - je pense à Caroline de Haas et à un certain nombre d’autres- qui me paraît incompréhensible», a-t-elle ajouté, évoquant la militante féministe membre du collectif #NousToutes, à l’initiative de la marche de samedi dernier.

Celle-ci avait notamment appelé dans une tribune dans Mediapart à marcher contre l’islamophobie, faisant valoir que «chaque femme a le droit fondamental de vivre en sécurité, quelle que soit sa religion, son âge, son orientation sexuelle ou son apparence physique.»

Marche contre les violences sexuelles et sexistes #NousToutes

Des milliers de femmes se sont rassemblées le 23 novembre pour manifester contre les violences sexuelles et sexistes à l'appel du collectif féministe #NousToutes.

Un décompte de l’AFP a dévoilé qu'au moins 116 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année. Quelque 213.000 femmes majeures sont victimes chaque année de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.

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