Deux jours après la marche contre les violences faites aux femmes du samedi 23 novembre, l’eurodéputé Nicolas Bay a évoqué dans La Matinale de CNews l’idée d’expulser les violeurs étrangers énoncée par Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
«Je suis rarement d'accord avec Marlène Schiappa, mais quand elle propose l'expulsion des violeurs étrangers, je pense que c'est une bonne idée», a-t-il affirmé.
Il a souligné que c’était un moyen de lutter de manière effective contre les violences faites aux femmes.
Alors qu’il lui a été objecté que les auteurs des violences n’étaient pas forcément des étrangers, l’eurodéputé a répondu que ceux-ci étaient malgré tout nombreux.
À Paris, 52% des viols commis par des étrangers
«Les chiffres de l’Observatoire de la délinquance nous disaient qu’à Paris 52%, plus de la moitié, des viols sont commis par des étrangers», a précisé Nicolas Bay.
«Le fait d’être ferme sur l’immigration, d’empêcher l’immigration massive et anarchique c’est aussi un des moyens de lutter contre la délinquance en général et notamment contre les violences faites aux femmes», a-t-il poursuivi.
Elle a signalé que les mesures sur l’immigration annoncées par le gouvernement relevaient du bon sens et apportaient une réponse ferme aux questions soulevées par les Françaises et les Français.
Violences inexcusables dans tous les cas
«J’insisterais plus particulièrement sur une mesure: nous allons désormais expulser les citoyens étrangers condamnés pour violences sexistes ou sexuelles. Ces violences ne sont excusables en aucun cas», avait-t-elle déclaré.
Et d’ajouter: «Je ne vois pas qui pourra honnêtement nous dire qu’un citoyen étranger qui a violé une femme peut rester sur le territoire sans que cela pose problème!».