La permanence d'un député LREM visée à Montpellier - images

Lors de cette 53e mobilisation des Gilets jaunes, la permanence du député La République en Marche Patrick Vignal a été dégradée, ses vitres brisées et des tags anarchistes ont recouvert sa devanture.
Sputnik

La permanence du député La République en Marche Patrick Vignal a été visée par des manifestants samedi 16 novembre à Montpellier, au premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, au cours d'une manifestation qui s'est tendue peu à peu, avec six interpellations et deux policiers blessés rapportés par la préfecture.

Environ 1.500 manifestants tentaient de rejoindre le centre commercial Odysseum quand ils ont été détournés par les forces de l'ordre. C'est alors que certains s'en sont pris à la permanence du député LREM de l'Hérault, dont une vitre a été brisée et la façade recouverte de plusieurs inscriptions anarchistes, a constaté l'AFP sur place.

«Foutez-moi le bordel», scandaient les manifestants, derrière une banderole de tête illustrant un gâteau «à partager en parts égales». Une majorité d'entre eux ne portaient pas leur gilet jaune, par choix, «pour montrer que tous les Français sont concernés et pour rassembler davantage», a confié à l’AFP Josy, 57 ans, secrétaire, mobilisée depuis un an.

Mobilisation en ce jour de l’anniversaire

Ce premier anniversaire du mouvement avait débuté dans la matinée par un rassemblement d'environ 300 Gilets jaunes sur le rond-point Prés-d'Arènes, au sein d'un «village jaune» avec tentes et braseros prévu pour rester plusieurs jours.

En milieu d'après-midi l'ambiance, d'abord bon enfant, a commencé à se tendre, avec cette permanence ciblée et des jets de grenades lacrymogènes de la part des forces de l'ordre.

L'ambiance s'est également peu à peu tendue à Marseille, où un millier de manifestants sont venus de l'ensemble des Bouches-du-Rhône. Partis du Vieux-Port le long de la corniche, les manifestants ont ensuite tenté de forcer un barrage des forces de l'ordre, pour rentrer dans le cœur de la ville.

C'est alors qu'ils ont rencontré la résistance des policiers et gendarmes qui ont réagi avec des grenades lacrymogènes pour disperser la foule et interpellé un trentenaire cagoulé et habillé de noir. Le cortège initial s'est ensuite scindé en plusieurs groupes.

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