Le Président tunisien Kaïs Saïed a chargé vendredi 15 novembre Habib Jemli de former un gouvernement, après que le parti d'inspiration islamiste Ennahdha, arrivé en tête des élections législatives, a proposé cet ancien secrétaire d'État à ce poste.
La jeune démocratie tunisienne a connu au mois d'octobre des élections législatives et présidentielle qui ont vu un grand renouvellement du parlement et l'arrivée à la tête de l'État d'un néophyte en politique, sans parti, Kaïs Saïed, rappelle l’AFP.
Avec seulement un quart des sièges, le parti Ennahdha reste cependant le premier groupe de l'Assemblée, et son chef historique Rached Ghannouchi a été élu mercredi président de cette instance.
«Ennahdha a proposé Habib Jemli pour le poste de chef du gouvernement», a indiqué dans l'après-midi à l'AFP Imed Khemiri, porte-parole de ce mouvement qui avait jusqu'à ce vendredi pour annoncer le nom de la personnalité choisie pour former un exécutif.
Plus tôt dans la semaine, Rached Ghannouchi, chef historique du parti islamiste Ennahdha, arrivé en tête des législatives d'octobre en Tunisie, a été élu président du parlement et ce avec 123 voix sur 217.