Cette condamnation est alignée sur les réquisitions du parquet. Le militant de 32 ans, à la tête du média Taranis news, devra de plus verser 100 euros au titre du préjudice moral à chacun des deux policiers qui se sont constitués partie civile.
Gaspard Glanz, qui était jugé pour «outrage», avait été interpellé le 20 avril place de la République à Paris lors d'une manifestation des «gilets jaunes», et placé en garde à vue.
Lors du procès, il avait reconnu «un geste inapproprié», parlé d'une «réaction épidermique» après avoir été poussé. Le représentant du parquet avait lui souligné que le doigt d'honneur n'était ni «de la légitime défense» ni «un acte de journalisme».
L'interpellation de Gaspard Glanz avait suscité de vives réactions et projeté le reporter sur le devant de la scène médiatique.
Des syndicats et des sociétés de journalistes s'étaient indignés d'une «atteinte à la liberté d'informer». Le Premier ministre Édouard Philippe avait rappelé que «la loi est la même pour tous».