Un propriétaire de zoo en Crimée veut distribuer ses ours pour leur éviter la mort

Le propriétaire du zoo Taïgan en Crimée est prêt à distribuer ses ours, ainsi que ses tigres et lions à des zoos ou des particuliers pour éviter de les abattre, les services vétérinaires de la région ayant recommandé à la justice de fermer l’établissement.
Sputnik

Si la justice décide de fermer le zoo Taïgan en Crimée, son propriétaire, Oleg Zoubkov, a déclaré son intention de distribuer ou d’abattre une partie des animaux. Il a proposé à tout un chacun qui souhaite et qui possède une autorisation pour garder des carnivores de prendre 30 sur ses 39 ours. Sinon, a-t-il indiqué, les animaux seront tués.

«S’agira-t-il d’une euthanasie ou d’un tir au fusil, nous en déciderons avec les vétérinaires et les spécialistes qui aideront à le faire», a-t-il précisé, ajoutant «ne pas avoir le choix».

Oleg Zoubkov a ajouté qu’il était contraint également de réduire le nombre de tigres et de lions et qu’il était prêt à les remettre à d’autres zoos, car il ne pourra plus en prendre soin.

«Les zoos ne subsistent que grâce au prix des billets d’entrée», a-t-il constaté.

Les animaux doivent être vaccinés

Les services vétérinaires de la région avaient précédemment découvert des violations des règles concernant les animaux et s’étaient adressés à la justice pour lui recommander de fermer le zoo pour trois mois.

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Valéry Ivanov, chef du Comité d’État des vétérinaires, a indiqué dans une interview à Sputnik que le propriétaire du zoo ne remplissait pas l’exigence sur la vaccination contre la rage des animaux en contact avec le public: il s’agit des tigreaux et des lionceaux qui posent pour des photos avec les visiteurs. Le zoo sera rouvert si les animaux sont vaccinés, a-t-il affirmé.

Oleg Zoubkov, fondateur du parc safari Taïgan, figure également comme accusé dans une affaire datant de 2018 dans laquelle un lion avait mordu une femme. Les enquêteurs estiment que l’homme d’affaires accorde des services non conformes aux règles de sécurité.

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