Israël affirme avoir tué un commandant du Jihad islamique, la Palestine dément

Tsahal affirme avoir éliminé un chef du Jihad qui dirigeait une cellule chargée de tirer des roquettes sur Israël. Mais les Palestiniens affirment que le défunt est un officier de la police militaire.
Sputnik

L’armée israélienne a annoncé avoir tué un commandant du groupe Jihad islamique lors d’une frappe sur une maison dans la bande de Gaza avant l'entrée en vigueur d’un cessez-le-feu ce jeudi 14 novembre.

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Selon un porte-parole de Tsahal, Rasmi Abou Malhous, qui dirigeait une cellule chargée de tirer des roquettes sur Israël, a trouvé la mort dans un raid aérien sur Deir al Balah, dans le centre de l’enclave palestinienne.

Pour leur part, des responsables palestiniens affirment que huit membres d’une même famille ont péri dans une frappe qui a détruit leur maison. D’après eux, l’homme décrit par Israël comme un commandant du Jihad islamique était en réalité un officier de la police militaire de l’Autorité palestinienne.

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Depuis le 12 novembre, l’État hébreu mène des opérations contre des éléments du Jihad islamique, accusé d’avoir tiré plus de 350 roquettes en direction d’Israël en réponse à l’assassinat d’un autre chef du groupe palestinien, tué avec son épouse.

D’après la partie palestinienne, 34 personnes ont trouvé la mort et 111 autres ont été blessées dans les frappes de Tsahal. L’armée israélienne accuse quant à elle le Jihad islamique d’utiliser des boucliers humains pour se protéger des frappes.

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