Le principal soutien des Casques blancs retrouvé mort à Istanbul

James Le Mesurier, le fondateur de l’ONG Mayday Rescue qui a contribué à former les Casques blancs, a été retrouvé mort près de son domicile à Istanbul tôt ce lundi matin, relatent plusieurs sources concordantes.
Sputnik

James Le Mesurier, ancien officier britannique et directeur de la principale organisation qui soutient les Casques blancs, a été retrouvé mort lundi 11 novembre à Istanbul, relatent plusieurs sources concordantes, dont l’AFP qui indique avoir obtenu une confirmation auprès de son bureau.

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Les causes exactes de la mort de James Le Mesurier, de nationalité britannique, n'étaient pas connues dans l'immédiat et son bureau s'est refusé à tout commentaire. Une enquête a été ouverte par les autorités turques.

Selon des informations de presse, il a été retrouvé mort, avec des fractures aux deux jambes et à la tête, tôt lundi au pied de l'immeuble dans lequel se trouve son appartement.

Le journal turc Sabah, qui cite des sources au sein des services de sécurité, évoque un éventuel suicide. Selon cette piste, l’ancien militaire aurait sauté depuis le balcon de son appartement au troisième étage. Aucune plaie par arme blanche ou à feu n’a été constatée, indique cette source.

L’épouse de James Le Mesurier qui est revenue sur les événements de dimanche soir indique n’avoir rien remarqué de suspect.

«Nous avons dîné ensemble hier. On a ensuite pris des somnifères et on est allés se coucher. Quelques heures plus tard, quelqu’un a sonné à la porte, ce qui m’a réveillé. C’était la police qui m’a dit que mon mari était tombé du balcon et était mort», a-t-elle indiqué. Toujours selon cette source, Le Mesurier prenait des antidépresseurs.

L’organisation Casques blancs, qui se présente comme une structure ayant pour vocation de sauver la population civile dans les zones de guerre, est accusée par les autorités syriennes d’entretenir des contacts avec les groupes radicaux.

En outre, la diplomatie russe l’a accusée de faire partie d’une campagne de désinformation visant les autorités syriennes et russes pour, entre autres, discréditer les actions de la Russie dans la zone de désescalade d’Idlib. 

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