Benjamin Schreiber, purgeant une peine de prison à vie dans l’Iowa depuis 1997, est tombé inconscient en mars 2015 et a été à l’hôpital où les médecins ont fait redémarrer son cœur cinq fois avant de le ramener à la vie. En avril 2018, il a adressé un recours affirmant qu’il était détenu illégalement car sa peine devait se terminer par sa mort, lorsque son cœur s’est arrêté, relate le Washington Post.
Schreiber est derrière les barreaux depuis 1996. Un jury l'a déclaré coupable de meurtre au premier degré et, en 1997, il a été condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.
Les arguments du détenu n’ont cependant pas convaincu le juge du tribunal qui a examiné son recours, puis la cour d’appel.
Il est soit en vie, soit mort
«Schreiber est soit en vie, dans ce cas il doit rester en prison, soit il est mort, et dans ce cas cet appel est sans objet», a signalé une juge de la cour d’appel citée par le Washington Post.
La réanimation ne suffit pas
La cour d’appel n’a pas longtemps débattu sur la notion de vie et de mort en prison.
«Nous ne pensons pas que le législateur ait voulu qu’on libère les accusés des poursuites pénales chaque fois que des procédures médicales pendant leur incarcération mènent à leur réanimation par des médecins», a indiqué la cour.
Benjamin Schreiber restera donc incarcéré dans son pénitentiaire de l’Iowa, mais a encore la possibilité de faire appel auprès d’un tribunal supérieur.