Un surveillant radicalisé gardait les cellules du TGI de Paris

Un employé radicalisé gardait les cellules abritant des détenus en attente d’être jugés, celles-ci étant situées dans les sous-sols du Tribunal de grande instance de Paris. Le parquet a demandé son exfiltration immédiate et le procureur de Paris, Rémy Heitz, a appelé à davantage de vigilance, rapporte Le Figaro.
Sputnik

Un mois après l’attentat commis au sein de la préfecture de police, il s’est avéré qu’un surveillant de prison qui officiait depuis quelques mois au dépôt du Palais de justice de Paris était radicalisé, a relaté Le Figaro en ajoutant que le parquet avait demandé son exfiltration immédiate.

L’homme gardait les cellules accueillant les détenus extraits de leurs prisons et sur le point d’être jugés.

Le journal a indiqué qu’il avait été discrètement muté dans des services administratifs sans lien direct avec des personnes détenues.

Surveillé bien avant sa nomination

Une vingtaine de gendarmes surveillés pour leur radicalisation, un nombre en hausse
L’homme aurait fait l’objet d’une surveillance du renseignement pénitentiaire bien avant sa nomination.

Selon Le Figaro, le procureur de Paris, Rémy Heitz, a demandé aux différents services du tribunal de faire plus attention à ces dérives et de resserrer la vigilance dans le recrutement ainsi que concernant les profils des agents amenés à travailler au tribunal.

Cette histoire fait surface un mois seulement après qu’Emmanuel Macron a appelé la nation à la vigilance contre le terrorisme islamiste et a promis de mener un «combat sans relâche» contre «l’hydre islamiste».

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