Politicien australien: «le problème est que personne n'a dit aux requins de ne pas tuer d’êtres humains»

L’attaque d’un requin ayant fait deux blessés graves le 30 octobre en Australie n’a pas manqué d’exaspérer un politicien australien. Ainsi, il a insisté sur une politique des «plus fortes» visant à éliminer la menace des squales, bien que plus de 50.000 d’entre eux aient déjà été éradiqués des côtes du Queensland.
Sputnik

Nouveau rebondissement après l’attaque d’un requin qui a fait deux blessés graves le 30 octobre en Australie. Bob Katter, le chef du Katter's Australian Party, a insisté sur le fait qu’il était partisan de politiques «plus fortes» visant à éliminer la menace des squales.

Il a de plus déclaré: «le problème est que personne n'a dit aux requins de ne pas tuer d’êtres humains.»

«Quand vous pourrez m'assurer que les requins ont été informés et qu'ils comprennent qu'ils ne doivent pas tuer d’humains, alors j’admettrai que nous, les humains, ne devrions pas tuer de requins», a-t-il conclu.

Bob Katter est le leader du Katter's Australian Party qui ne compte qu’un seul membre – Katter en personne – à la Chambre des représentants. Celui-ci est connu pour ses discours qui tombent souvent sous le feu des critiques. Ainsi, il a soutenu l’intervention qualifiée d’antisémite et islamophobe du sénateur Fraser Anning, lequel avait proposé de  mettre au point une «solution finale» concernant l’immigration musulmane.

Un tribunal se met du côté des prédateurs

Des plongeurs découvrent des dents de requin vieilles de plus de 2,5 millions d’années - images
Cette année, 13 attaques de requins ont été enregistrées dont six dans le Queensland, ce qui constitue un nombre record pour cette région.

Plus de 50.000 requins ont déjà été éradiqués des côtes du Queensland, dont la plupart ont été tués après avoir été accrochés à des lignes et pris dans des filets.

Un tribunal s'est maintenant mis du côté des prédateurs, ordonnant de mettre fin au massacre de requins dans cet État australien et déclarant que plus de 170 lignes devaient être retirées de la zone des récifs de la Grande barrière d'ici à septembre 2020.

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