La deuxième patrouille russo-turque débute dans le nord-est syrien

Un nouveau convoi des forces russes et turques a roulé mardi 5 novembre dans le nord-est de la Syrie, en vertu de l’accord conclu par Moscou et Ankara. Ce dernier a permis d’arrêter l’offensive turque contre les Kurdes syriens.
Sputnik

Les militaires russes et turques ont entamé leur deuxième patrouille conjointe dans le nord-est de la Syrie, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Elle a débuté à 12h20 le 5 novembre «dans une nouvelle région frontalière, à quelques kilomètres au nord de Kobané».

L’armée syrienne se déploie dans la zone frontalière avec la Turquie, quittée par les Kurdes
Le ministère indique que la patrouille passera cette fois par un nouvel itinéraire. Ce dernier part du point de passage d’Alishar pour se diriger vers l’ouest avant de continuer à l’est, le long de la frontière avec la Turquie.

La patrouille est assurée à bord de véhicules blindés Tigr, qui appartiennent à la police militaire russe, et de Kirpi des gardes-frontière turcs. Elle comprend 8 véhicules et une cinquantaine de militaires des deux pays. Le trajet s’étend sur 160 kilomètres. Le déplacement du convoi est surveillé par un drone.

La première patrouille russo-turque a eu lieu le 1er novembre dans la zone de Kobané.

Patrouilles russo-turques

Des militaires US regagnent la Syrie pour mener des patrouilles avec les Kurdes
La Turquie envisage de mettre en place une «zone de sécurité» d'une trentaine de kilomètres de profondeur le long de sa frontière pour séparer celle-ci des YPG, considérées par Ankara comme une organisation terroriste.

Conformément à l'accord de Sotchi, Moscou s'est engagé à faire partir les YPG des secteurs non contrôlés par la Turquie, en coordination avec l'armée syrienne, et à lancer des patrouilles conjointes avec l'armée turque en territoire syrien.

Le 29 octobre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé que le retrait des milices kurdes était terminé. Pour sa part, M.Erdogan a affirmé que la Turquie pourrait vérifier l’effectivité de ce retrait après le lancement des patrouilles militaires conjointes avec les Russes.

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