Une nouvelle espèce d’écureuil volant préhistorique a été déterminée par des chercheurs russes, au cours de l’étude de la grotte Soukhoï, située dans le parc national de la Terre du Léopard, en Extrême-Orient.
Pour le moment, le kraï du Primorié est le seul lieu au monde où les paléontologues ont découvert les restes de cette espèce, déjà baptisé Petaurista tetyukhensis.
«Malgré un grand volume de recherches paléontologiques organisées en Chine voisine, leurs spécialistes ne trouvent pas d’os de cette espèce d’écureuil volant. C’est-à-dire, soit ils n’en ont pas trouvé, soit elle n’a pas vécu là-bas. De nos jours, l’habitat de différentes espèces d’écureuils volants est réparti à l’instar de taches. Il est possible que dans le passé, l’habitat de cette espèce était limité au territoire du Primorié actuel», a déclaré le professeur Mikhaïl Tiounov, cité dans un communiqué du parc de la Terre du Léopard.
Cependant, quelle que soit la zone d’habitat de l'ancien écureuil volant, la découverte d'une nouvelle espèce est un événement rare et important en paléontologie, estime des chercheurs russes qui ont déjà publié un article consacré à cet animal préhistorique dans l'un des plus grands magazines thématiques Palaeoworld.
La nouvelle espèce a été décrite sur la base d'un fragment de la mâchoire supérieure à deux dents, ainsi que de plusieurs dents trouvées séparément. La structure de ces éléments osseux a permis aux paléontologues de constater que l’animal en question, tout comme les écureuils volants modernes qui habitent la Terre du Léopard, se nourrissait principalement de feuilles, de fruits et d'insectes. Probablement, il était capable de planer sur une distance de 50 mètres grâce à une membrane d’une envergure d’un mètre et demi.