Les Kurdes refusent aussi que les USA «protègent» les zones pétrolières en Syrie

La volonté de Washington d'assurer la sécurité des gisements pétroliers dans le nord de la Syrie, dénoncée comme illégale par Moscou, ne suscite pas l’enthousiasme chez les Kurdes.
Sputnik

Les Kurdes syriens s’opposent à l’initiative des États-Unis d’assurer la protection des champs pétrolifères situés dans la région, a déclaré à Sputnik la présidente du comité exécutif du Conseil démocratique syrien Ilham Ahmed.

«Nous ne voulons pas que les Américains contrôlent ces gisements», a-t-elle insisté.

Pour Israël, quand les USA ont «lâché» les Kurdes, «voir un autre allié être abandonné n’est pas rassurant»
Et d’annoncer que des discussions à ce sujet étaient en cours avec la partie états-unienne.

Auparavant, le chef du pentagone Mark Esper a annoncé que Washington allait protéger des gisements pétrolifères en Syrie. Il a également promis de riposter en cas de tentative de la part des forces syriennes ou russes d’en prendre le contrôle. Moscou a qualifié ces projets US d’illégaux.

900 militaires US resteraient en Syrie

D’après les rapports du New York Times, environ 900 militaires pourraient rester en Syrie après le retrait des troupes américaines du pays, dont le gouvernement considère la présence comme une occupation.

Jeudi 31 octobre, un correspondant de Sputnik sur le terrain a fait savoir qu’une partie du contingent militaire états-unien qui avait quitté la Syrie y était revenue afin de mener des patrouilles conjointes avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) dans les zones pétrolifères du nord-est du pays.

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