La mort d’Abou Bakr Al-Baghdadi signifie-t-elle la fin de Daech?

Selon Christophe Castaner, la mort du numéro un de Daech*, Abou Bakr Al-Baghdadi, risque d’intensifier la propagande djihadiste «appelant éventuellement à des actes de vengeance». La mort de ce leader djihadiste met-elle fin à l’organisation terroriste? Bruno Marty, caricaturiste pour Sputnik, met en image les craintes du ministre de l’Intérieur.
Sputnik

L’annonce par Washington de la mort d’Abou Bakr Al-Baghdadi, leader de Daech*, a été acclamée dans le monde entier. Si cette mort est un coup dur porté à l’organisation terroriste, elle soulève néanmoins des interrogations quant au futur et la capacité opérationnelle de Daech*, au Moyen-Orient et en Occident.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, a appelé à la vigilance, relate l’agence Reuters, se référant à une source policière.

D’après ces informations, le ministre a envoyé à différents «préfets et responsables des services de sécurité» un message dans lequel il prévient de l’existence du risque que «dans les heures à venir» la propagande djihadiste s’intensifie, «appelant éventuellement à des actes de vengeance».

Cette caricature n’engage que la responsabilité du dessinateur.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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