De nombreux militaires américains qui avaient plus tôt quitté le nord syrien pour l’Irak sont de nouveau revenus dans la région dans la nuit du 27 au 28 octobre, selon des informations recueillies par Sputnik auprès de sources locales.
Les militaires ont emprunté le point de passage de Semelka à la frontière irakienne. La traversée a été sécurisée depuis la terre et les airs.
La télévision syrienne a rapporté le 26 octobre qu’un convoi composé de dizaines de soldats américains et de matériel militaire avait quitté l'Irak pour revenir dans le gouvernorat syrien d’Hassaké.
Selon plusieurs médias qui citent des responsables du Pentagone, Washington a commencé à renforcer ses positions dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, où se trouvent les principaux champs pétrolifères syriens, en coordination avec les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les combattants kurdes.
Pétrole syrien
Donald Trump a ordonné le retrait des forces américaines de la frontière nord de la Syrie, ouvrant la voie à l’offensive de la Turquie lancée le 9 octobre contre les forces kurdes de la région.
Il a ensuite ajouté qu'un «petit nombre» de soldats américains resterait tout de même en Syrie pour sécuriser, selon le Pentagone, les champs d'hydrocarbures.
Pour sa part, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a accusé les États-Unis d’organiser la contrebande du pétrole syrien sous la protection de leurs militaires.