N’excluant pas le risque d’actes de vengeance liés à l’information sur la mort du numéro un de Daech*, Abou Bakr al-Baghdadi, le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, a appelé à la vigilance, rapporte l’agence Reuters, se référant à une source policière.
D’après ces informations, le ministre a envoyé à différents «préfets et responsables des services de sécurité» un message dans lequel il prévient de l’existence du risque que «dans les heures à venir» la propagande djihadiste s’intensifie «appelant éventuellement à des actes de vengeance».
Selon le ministre cité par Reuters, cela doit «conduire à la plus extrême vigilance, notamment à l'occasion des événements publics qui pourraient être programmés dans votre département dans les jours à venir».
«C'est notre priorité au Levant»
La mort d’al-Baghdadi est «un coup dur porté contre Daech*, mais ce n'est qu'une étape», c’est ainsi qu’a réagi à la nouvelle le Président Emmanuel Macron.
«Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l'organisation terroriste soit définitivement défaite. C'est notre priorité au Levant», est-il indiqué sur son compte Twitter.
Fin d’al-Baghdadi
Dans les heures qui ont suivi, le Président Trump a confirmé la mort du terroriste numéro un, précisant qu’après s’être retrouvé dans une impasse lors d’une opération menée par les forces spéciales américaines, le leader de Daech* s’est tué en faisant sauter sa ceinture d’explosifs.
La Défense russe a toutefois affirmé ne pas disposer d’informations fiables sur l’opération menée par les États-Unis. Selon le porte-parole du ministère Igor Konachenkov, le nombre croissant de ceux qui annoncent leur participation à l’élimination d’al-Baghdadi et diffusent des détails contradictoires sur l’opération jette le doute sur la réalité de l’opération comme telle et de sa réussite.
*Organisation terroriste interdite en Russie