Le site communautaire «Dômes et Minarets», qui traite l’actualité du monde musulman, a appelé à un rassemblement devant les locaux de CNews le 2 novembre. «Stop aux prêcheurs de haine» clament les organisateurs, dans un tweet posté le 24 octobre et dénonçant la présence d’Éric Zemmour sur la chaîne d’infos en continu.
Plusieurs personnalités ont relayé l’information sous le hashtag #StopZemmour, évoquant entre autres l’incitation à la haine et le racisme du polémiste français.
Un recrutement qui fait polémique
En septembre, la confirmation de sa condamnation pour provocation à la haine religieuse avait conduit au renvoi d’Éric Zemmour de RTL, où il était chroniqueur. De plus, une enquête a été ouverte concernant le discours, jugé islamophobe et violent, qu’il a prononcé à la Convention de la droite le 28 septembre dernier. «On a le droit de critiquer une religion», s’était défendu Zemmour, d’après Le Point.
Son recrutement en octobre par CNews a provoqué une nouvelle vague d’indignations. Sa présence lors de la première émission «Face à l’info» le 14 octobre a entraîné un premier rassemblement de contestataires devant le siège central de la chaîne.
L’ancien chroniqueur d’«On n’est pas couché» figure toujours dans une émission en duo avec Éric Naulleau sur Paris Première et continue d’être publié chaque semaine par Le Figaro. «Éric Zemmour ne sera en aucun cas la voix de CNews, ce sera une des voix sur CNews», a affirmé à l’AFP Gérald-Brice Viret, le patron de Canal+.