Une archéologue croate a eu l’idée de rechercher d'anciennes sépultures avec l'aide de chiens dont le flair sert d’habitude à la recherche de restes humains. Cette nouvelle méthode est décrite dans la revue Journal of Archaeological Method and Theory.
En 2015, Andrea Pintar a amené quatre bergers belges et allemands sur le site. Des scientifiques ont d’abord fait un test pour savoir si les chiens pouvaient retrouver les tombes excavées. Les chiens ont pu sans difficultés retrouver trois lieux, en dépit du fait que les os et les artefacts aient été retirés des tombes un an auparavant et que les tombes ouvertes aient été exposées au vent, au soleil et à la pluie.
Les chercheurs ont constaté qu'il suffisait aux chiens de détecter des objets de ces composés organiques volatils, qui se forment lors de la décomposition de restes humains et qui pénètrent dans les pores des roches entourant la tombe, pour découvrir une sépulture.
Les scientifiques estiment que le recours aux chiens peut être un bon moyen d'identification des sites archéologiques, car il est moins destructeur que les fouilles. Cette méthode peut être combinée à un radar à pénétration de sol (RPS), à une mesure de résistance électrique ou à une détection à distance.