Depuis le mois dernier, des manifestations violentes secouent l’Irak, un pays soumis à l’invasion et à un changement de régime mené par les États-Unis en 2003. Il est maintenant pris dans une sorte de bras de fer entre deux de ses alliés aux intérêts opposés: les États-Unis et l’Iran.
Mais y a-t-il des mains invisibles à l’œuvre dans cette affaire? Un porte-parole du ministère irakien de l’Intérieur a déclaré que des «mains malfaisantes» étaient responsables d’avoir manipulé les manifestants et les membres des forces de sécurité lors des manifs. Réalité ou diversion? Qui ou quoi est vraiment responsable des désordres en Irak? Y a-t-il des forces discrètes à l’œuvre? Et dans quel but?
Pour répondre à toutes ces questions, Rachel Marsden reçoit Adel Bakawan. Il est directeur du Centre de Sociologie de l’Irak à l’Université de Soran en Irak, chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), et auteur du livre «L’impossible État irakien: les Kurdes à la recherche d’un État» (Ed. l’Harmattan).