Une PME française sur deux ne s’est pas préparée au Brexit

D’après une enquête de la Direction générale des entreprises, plus de la moitié des PME françaises ont déclaré ne pas connaître les effets que le Brexit aura sur elles, et 53% se disent mal préparées à ce changement, a indiqué le Journal du dimanche.
Sputnik

À une dizaine de jours de la date de sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne, 54% des 3.000 PME françaises interrogées par la Direction générale des entreprises (DGE) ont admis ne pas connaître les conséquences du Brexit pour leur activité, a rapporté le Journal du dimanche (JDD). Seulement 6% d’entre elles ont affirmé en avoir mesuré l’impact potentiel avec précision.

L’enquête a également révélé que 53% des entreprises sondées ont avoué ne pas être préparées au Brexit. Elles déplorent le manque d’informations mises à disposition et les nombreuses incertitudes concernant les taxes douanières et les démarches administratives à effectuer, a souligné le JDD.

«Je ne peux me satisfaire de ce que 54% des entreprises interrogées déclarent ne pas avoir examiné les conséquences d'un Brexit pour elles, leurs clients et leurs fournisseurs», s’inquiète auprès du journal Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, appelant les PME françaises à «passer à l'action».

Pour remédier à la situation, la DGE a mis au point des guides et un autodiagnostic sur Internet pour que les entreprises puissent évaluer leur degré d’exposition au Brexit, selon l’hebdomadaire français.

La décision sur le Brexit reportée, Johnson persiste et signe sur une sortie le 31 octobre

Un Brexit reporté?

Bien que la date du divorce entre Bruxelles et Londres soit prévue pour le 31 octobre, le parlement britannique a voté samedi 19 octobre en faveur d’un report de la décision sur l’accord de Brexit. Cependant, Boris Johnson a objecté: «je ne négocierai pas de report avec l’UE et la loi ne peut pas m’y contraindre».

Plus tard, il a envoyé trois lettres au président du Conseil européen, Donald Tusk. Une d’elles demande une date butoir fixée au 31 janvier 2020. La décision sur le calendrier du Brexit doit maintenant être prise par l'Union européenne. 

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