La ville de San Antonio va dédommager une femme à hauteur de 205.000 dollars, soit 190.000 euros, après qu’une policière lui a fait subir une fouille vaginale en pleine rue. L’agent était à la recherche de drogue. La victime de la fouille a décidé de porter plainte devant le tribunal fédéral.
En 2016, une femme attend son petit-copain lorsque des officiers de police procède au contrôle de sa voiture pensant y trouver de la drogue. Mais ils ne trouvent rien. Ils demandent donc à une policière de procéder à une fouille au corps. C’est alors qu’elle lui baisse son short et commence un examen vaginal, sans aucun mandat ou personnel médical, le tout en pleine rue. Devant les autres officiers, des hommes, elle va jusqu’à lui retirer son tampon hygiénique, l’inspectant à la vue de tous. N’ayant toujours rien trouvé, la texane est libre de partir.
L’échange enregistré
La caméra embarquée de l’agent qui a procédé à la fouille a filmé une partie du contrôle et certaines parties des conversations entre les deux femmes ont été incluses dans le procès-verbal. La policière aurait assuré à la texane — qui lui avait précisé qu’elle était indisposée —qu’elle allait juste regarder et non toucher. Sans son consentement et au fait de la situation, l’agent a quand même procédé à l’examen vaginal. Et quand la texane lui a demandé pourquoi elle la fouillait sur le bord de la route et non au poste, la policière a rétorqué: «Quel poste? Il y en a plein.»
Une enquête interne a conclu que l’officier, qui a demandé une fouille de la personne, n’a jamais indiqué la pratique d’une fouille vaginale. La police ayant déterminé que la policière n’a violé aucune règle particulière, elle n’a jamais été inquiétée et a pris sa retraite en 2017.