Le Président turc a déclaré mercredi 16 octobre que l’offensive dans le nord-est de la Syrie serait arrêtée si les forces kurdes désarmaient et reculaient.
«Tout de suite, ce soir, que tous les terroristes déposent leurs armes et leurs équipements, détruisent toutes leurs fortifications et se retirent de la zone de sécurité que nous avons fixée», a-t-il indiqué.
Lorsque les combattants kurdes se seront retirés «de Minbej à la frontière irakienne, alors notre opération Source de Paix, qui ne vise que les terroristes, se terminera d'elle-même», a ajouté Recep Tayyip Erdogan.
Entretemps, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a annoncé que la visite de Recep Tayyip Erdogan en Russie pourrait avoir lieu avant la fin du mois d’octobre.
Sanctions américaines
Les États-Unis ont pour leur part décrété des sanctions contre la Turquie pour son opération militaire, notamment contre les ministres turcs de l'Énergie, de la Défense et de l'Intérieur. Leurs éventuels avoirs aux États-Unis sont gelés et leurs transactions internationales en dollars sont bloquées.
L’opération Source de paix, lancée par la Turquie le 9 octobre dans le nord-est de la Syrie, devrait permettre de créer une zone de sécurité à la frontière et assurer le retour de Syriens réfugiés en Turquie, selon le Président Erdogan.