Les meilleurs et les pires pays pour les femmes établis, la France n’est pas dans le top 10

La notation des meilleurs et des pires pays concernant le bien-être des femmes a été établi par National Geographic. Le plus égalitaire est la Norvège, alors que celui à éviter pour les femmes est le Yémen. La France occupe la 20e place.
Sputnik

Aucun pays ne peut garantir une égalité absolue entre les femmes et les hommes, d’après le classement Femmes, Paix et Sécurité, rédigé par National Geographic. La note de 167 pays en matière de bien-être des femmes a été établie sur l’analyse d’onze critères divisés en trois groupes: l’insertion des femmes dans la société, le sentiment de sécurité et l’accès à la justice.

La Norvège arrive en tête du palmarès, alors que la France est classée à la 20e place. La Suisse et la Finlande occupent respectivement les deuxième et troisième places. Le Belgique se trouve au 27e rang, alors que le Canada est classé onzième. La Russie et la Grèce se partagent la 50e place. Le pire pays pour les femmes est le Yémen, précédé de l’Afghanistan et de la Syrie.

L’insertion dans la société

Concernant l’insertion des femmes dans la société, elle repose sur les critères suivants: le pourcentage de sièges législatifs occupés par des femmes, l’accès à l’usage du téléphone mobile, l’insertion professionnelle des femmes, l’usage d’un compte ou d’une application bancaire et le niveau moyen d’éducation.

La sécurité

Ensuite, en ce qui concerne la sécurité, les indices de violence conjugale, le niveau de sécurité la nuit toute seule dans la rue, de décès causés par des conflits armés à grande échelle, pour 100.000 habitants.

La justice

Dans le domaine de la justice, les chercheurs ont pris en compte le nombre d’hommes de 15 ans et plus qui estiment inacceptable que les femmes occupent des emplois rémunérés, le rapport entre les naissances des garçons et des filles dépassant le taux naturel et la discrimination dite légale, lorsque la législation limite la participation des femmes à la société et différencie les hommes et les femmes.

Afin de mener cette étude, National Geographic s’est associé au Georgetown Institute for Women, Peace and Security et à l’Institut de recherche sur la paix (PRIO) d’Oslo.

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