Le danger de la marche lente expliqué par des chercheurs

Des Américains ont publié les résultats d’une étude indiquant que la marche lente est liée au vieillissement cérébral précoce. Selon des données IRM, le volume cérébral des participants qui marchaient lentement était ainsi plus petit.
Sputnik

Des chercheurs de l'université de Duke en Caroline du Nord ont découvert que la marche lente était associée au vieillissement cérébral précoce. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue scientifique JAMA.

Cette étude a réuni un millier de résidents néo-zélandais âgés de 45 ans au moment du test et dont l'état de santé a été analysé depuis l'âge de trois ans. Les données collectées pendant presque toute la vie de ces personnes ont permis de révéler que ceux qui avaient un faible coefficient intellectuel, des capacités linguistiques médiocres et des fonctions motrices peu développées à un jeune âge, tendaient à marcher plus lentement une fois parvenus à l'âge adulte.

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En outre, les IRM de sujets âgés de 45 ans ont montré que le volume cérébral de ceux qui marchent lentement est plus petit. Des signes de maladie, à savoir des petits vaisseaux, ont également été observés chez ces participants. Les chercheurs soulignent que cela indique un vieillissement cérébral précoce.

Ils ont par ailleurs demandé à un groupe de huit personnes de déterminer l'âge des participants à l’aide d’une photo. Ceux qui préfèrent marcher lentement avaient également l’air plus âgés que ceux qui marchent plus vite.

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