Ces minutes glaçantes dont se souvient le policier qui a abattu le tueur de la préfecture de Paris

Face à l’homme qui a tué quatre policiers à la préfecture de Paris, le jeune policier a dû tirer deux fois pour arrêter Mickaël Harpon et mettre fin à la tuerie. Selon les dires de l’agent, qui s’est confié sur France 3, après le premier tir, le tueur a poursuivi son acte «avec détermination».
Sputnik

Le jeune policier qui a arrêté le tueur de la préfecture de police de Paris le 3 octobre s’est confié sur France 3 sur sa rencontre avec le meurtrier. Selon le policier, qui n’occupait son poste que depuis six jours, il a été alerté par l’une de ses collègues arrivée de la cour de la préfecture qu’il y avait un terroriste au sein du bâtiment.

«Elle a affirmé qu'un terroriste se trouvait dans l'enceinte, armé d'un couteau et qu'il venait de poignarder plusieurs collègues», raconte-il, cité par la chaîne.

À ce moment-là, il était affecté au poste de surveillance. Quand il s’est retrouvé face à face avec l’assaillant, le policier de 24 ans se souvient que l’homme avait «le bras droit à l'horizontale, la pointe du couteau dirigée vers [l'agent]». Selon les dires du policier, il a ouvert le feu une première fois au niveau du torse du terroriste. Néanmoins, la balle n’a pas pour autant arrêté Mickaël Harpon qui a continué son attaque «avec détermination». C’est seulement après le second tir que l’assaillant s’est écroulé, relate France 3.

Le policier a refusé de recevoir la Légion d’honneur le 8 octobre lors de la cérémonie d’hommage à ses quatre collègues qui ont été tués dans l’attaque, mais il sera décoré très prochainement.

La tuerie à la préfecture de police de Paris

Une attaque au couteau jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris a fait quatre morts — trois policiers et un agent administratif — ainsi qu’un blessé grave. Le tueur, qui travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), a été abattu par la police.

Après avoir découvert certains signes de radicalisation au domicile de l’auteur de la tuerie qui s’était converti à l’islam, les enquêteurs estiment qu’il pourrait s’agir d’une attaque djihadiste. L’affaire a été soumise au parquet national antiterroriste.

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