Des scientifiques américains ont calculé que les vagues de chaleur seront beaucoup plus importantes d'ici le milieu du siècle. Ils ont publié leurs estimations dans un communiqué à lire sur le site Internet spécialisé Phys.org.
Selon le scénario des émissions modérées de gaz à effet de serre, l’étendue de territoire qui serait frappé par une chaleur extrême augmenterait de 50 à 80%. Si la concentration de dioxyde de carbone se porte à son maximum, la superficie des régions touchées pourrait doubler.
Cela exposerait encore plus de personnes au stress thermique et ferait croître le risque de décès prématurés chez les personnes âgées et autres groupes vulnérables. La pression sur le réseau électrique se ferait également plus importante en raison du nombre élevé de climatiseurs qui fonctionneraient alors.
«Si une chaleur forte et continue s’installe dans une zone très populeuse, il sera plus difficile de répondre au pic de demande en terme de consommation d’électricité que dans le cas où une chaleur moins forte frappe plusieurs zones», déclare Tony Barnston, l'un des auteurs de l’étude.
En outre, la durée et l’intensité des vagues de chaleur devraient augmenter. Selon les chercheurs, tout cela correspond aux prévisions concernant les changements climatiques et le réchauffement climatique.
Cette année, une forte canicule a déjà frappé l'Europe. 1.500 décès liés aux canicules de juin et juillet ont été enregistrés en France, soit 10 fois moins qu'en 2003. En outre, la France a battu en juin son record absolu de température avec 46,0°C enregistrés dans l'Hérault le 28 juin.