Les députés turcs prolongent le mandat des militaires en Syrie et en Irak

Le parlement turc a accepté ce mardi 8 octobre d’étendre le mandat militaire d’Ankara concernant les opérations en Syrie et en Irak jusqu’au 30 octobre 2020.
Sputnik

Alors qu’une nouvelle offensive turque contre les Unités de protection du peuple (YPG) en Syrie semble imminente, la Grande Assemblée nationale de Turquie a prolongé d’un an le mandat d’Ankara pour ses opérations en Syrie comme en Irak.

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Le mandat habilite l’armée turque à mener des opérations de combat à l’extérieur des frontières nationales et de déployer sur le territoire turc des contingents et des bases militaires de pays qui soutiennent les forces turques ou sont impliqués dans leurs opérations transfrontalières.

Plus tôt dans la journée, le ministère turc de la Défense a déclaré que «tous les préparatifs» en vue d’une nouvelle opération syrienne étaient achevés.

«Les forces de sécurité turques ne toléreront jamais la création d’un corridor terroriste à nos frontières», a déclaré le ministère sur Twitter.

Retrait de l’armée US

Lundi 7 octobre, les militaires américains présents dans le nord de la Syrie ont entamé leur retrait de secteurs proches de la frontière turque, ouvrant la voie à une offensive militaire d’Ankara contre les forces kurdes pourtant soutenues par Washington dans la lutte antiterroriste.

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Le Président Donald Trump a justifié cette décision, expliquant vouloir laisser aux Turcs et Kurdes le soin de «résoudre la situation» par eux-mêmes. Cependant, il a par la suite menacé d’«anéantir l’économie de la Turquie» si cette dernière «dépassait les bornes» lors de son opération en Syrie.

La ministre française des Armées Florence Parly a pour sa part mis en garde contre une éventuelle «manœuvre de diversion» en Syrie qui pourrait profiter aux djihadistes de Daech*.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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