«Le CFCM dénonce ces actes criminels, commis prétendument au nom de l'Islam, qui sont inacceptables et insupportables», écrit dans un communiqué Dalil Boubakeur, président par intérim de cette institution, interlocutrice privilégiée de l'État concernant le culte musulman.
Le CFCM «réaffirme son engagement à oeuvrer aux côtés des responsables de lieux de culte pour mettre en place les moyens appropriés pour prévenir toute forme de radicalisation et prévenir les actions contraires aux valeurs et aux lois de notre pays», ajoute-t-il.
L'organisation présente «avec beaucoup d'émoi ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de cet acte ignoble».
Jeudi, Mickaël Harpon, un employé de la préfecture de 45 ans, a poignardé à mort quatre fonctionnaires avant d'être abattu. Selon le ministre de l'Intérieur, il était converti à l'islam depuis une dizaine d'années, fréquentait des membres de la mouvance «salafiste», et présentait des signes de radicalisation.