Avant de perpétrer son attaque à la préfecture de police de Paris le 3 octobre, Mickaël Harpon est passé dans un magasin pour acheter les armes avec lesquelles il allait effectuer les meurtres.
Le vendeur de ce magasin situé rue Saint-Jacques a fait part de ses impressions quant à ce client plutôt discret, selon le blog de Jean-Marc Morandini.
«Il est rentré, il n'a pas posé de questions», a fait savoir celui qui a vendu à Harpon un couteau avec une lame de 20 cm et un couteau à huîtres.
À la question de savoir comment Michael Harpon lui semblait, le vendeur a répondu:
«Très calme. Un client tout à fait standard.»
Ce n’est qu’une trentaine de minutes plus tard qu’il a mortellement assailli quatre de ses collègues dans le bureau. Il en est entré, les armes dissimulées sur lui, lesquelles n’ont pas été détectées malgré qu’elles aient été faites avec du métal, selon le premier procureur de la République du parquet national antiterroriste, Jean-François Ricard, cité par des médias français.
La tuerie à la préfecture de Paris
Une attaque au couteau à la préfecture de police de Paris a fait jeudi 3 octobre quatre morts, trois policiers et un agent administratif, ainsi qu’un blessé. L’auteur de la tuerie, qui faisait partie du personnel et qui travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), a été abattu.
Après avoir constaté certains signes de radicalisation chez le meurtrier après sa conversion à l’islam, les enquêteurs estiment qu’il pourrait s’agir d’une éventuelle attaque djihadiste et l’affaire a été remise au parquet national antiterroriste.