Le Danemark, pays qui ne possède pas de centrale nucléaire, a pourtant affiché vers le 26 septembre dernier un taux de radioactivité de 928 nSv/h émis, soit supérieur à celui enregistré à Tchernobyl, en Ukraine, théâtre il y a plus de 30 ans de la pire catastrophe nucléaire de l’Histoire de l’humanité.
Des captures d’écrans, montrant ce «pic» inquiétant et prises sur le site de la Commission européenne, ont déferlé sur Internet. Il ne s’agit pas de fausses images: en consultant le site, on peut vraiment constater que trois points sur la carte du Danemark affichant aujourd’hui un taux de radioactivité inférieur à 100 nSv/h –à savoir Herning Sara 0292, Greba Sara 0208 et enfin Aalborg Sara 0207- avaient connu un pic brusque vers les 26 et 27 septembre.
Cherchant à expliquer cette «anomalie», Cheknews de Libération a consulté le chef du département nucléaire de la Danish Emergency Management Agency (DEMA), Carsten Israelson, qui a réfuté tout bond de radioactivité dans le pays.
«Soyons clairs: il n’y a pas eu d’augmentation de la radioactivité au Danemark à la fin du mois de septembre. Cependant, le 26 septembre, une erreur a déclenché une alarme dans notre système interne, qui est directement relié au centre de recherche de la Commission européenne. Nous avons profité de la survenue de cette erreur pour réviser nos procédures et éviter ce genre de problèmes à l’avenir.»
Comme le souligne Checknews, cette réponse réduit donc en miettes l’hypothèse énoncée sur les réseaux sociaux et supposant que le taux de radioactivité aurait été élevé au Danemark suite à l’incendie qui s’est produit à Rouen jeudi dernier.