L’intervention de Greta Thunberg au bord des larmes à l’Onu a suscité de vives réactions chez de nombreux politiques. Vladimir Poutine s’est lui aussi penché sur les problèmes soulevés par la jeune militante écologiste, tout en mettant en garde contre l’«utilisation» de mineurs, pour qui les situations extrêmes risquent de «détruire leur individualité».
«Je suis sûr que Greta est une fille gentille et très sincère, mais les adultes doivent faire tout leur possible pour ne pas amener les adolescents et les enfants dans des situations extrêmes, ils doivent les protéger contre les émotions inutiles qui peuvent détruire l’individualité», a déclaré Vladimir Poutine.
Selon lui, il est impossible de ne pas soutenir les idées liées au développement des énergies renouvelables, mais il faut «simplement partir de la réalité tout en poussant ce processus».
«Mais je le répète encore une fois, j’estime que c’est mal d’utiliser des enfants et des adolescents pour atteindre des objectifs même aussi nobles, et qui plus est dans des conditions plutôt difficiles et émotionnelles», a-t-il ajouté.
Le Kremlin «préoccupé» par Greta Thunberg
À la suite de l’intervention de Greta Thunberg à la tribune de l’Onu, Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine, a confirmé que le climat est une «question sensible», exprimant aussi sa préoccupation concernant les surcharges émotionnelles que pouvait rencontrer la jeune militante écologiste.
Greta à la tribune de l’Onu
La Suédoise Greta Thunberg, symbole international de la conscience climatique de la jeunesse, a dénoncé le 23 septembre à l’Onu l’inaction des dirigeants du monde sur le climat.
«Je ne devrais pas être là, je devrais être à l'école, de l'autre côté de l'océan», a lancé la lycéenne. «Comment osez-vous? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses».