Une étude publiée le 1er octobre sur eLife par des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego présente l’analyse de la protéine Dsup (pour «Damage suppression protein»), qu’on trouve uniquement chez le tardigrade. Grâce à cette protéine unique, cet animal microscopique peut survivre aux conditions les plus extrêmes sur Terre: températures très basses ou très hautes, expositions aux radiations, aux produits chimiques nocifs pour toutes les autres espèces animales. Le tardigrade, aussi appelé ourson d’eau, peut même survivre dans le vide spatial.
De plus, ce minuscule animal (environ 1 millimètre), possède un mécanisme de survie hors du commun. Ayant besoin d’eau pour «être actif», il est capable de «s’endormir» pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’il soit réhydraté et puisse s’activer à nouveau.
Les scientifiques sont parvenus à comprendre le mécanisme de la protéine Dsup, qui s’accroche à l’ADN de l’animal lorsque celui-ci fait face à des conditions extrêmes. Ils pensent que cette découverte aidera à développer des méthodes pour protéger les cellules humaines de la même façon, ainsi qu’augmenter l’espérance de vie des cultures cellulaires.