La délégation US boycotte le discours de la vice-Présidente vénézuélienne à l’Onu - vidéo

La délégation des États-Unis a quitté de façon démonstrative la salle de l’Assemblée générale de l’Onu lors de l’intervention de la vice-Présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez.
Sputnik

La délégation des États-Unis et certains autres délégués ont quitté la salle de réunion de l’Assemblée générale de l’Onu alors que la vice-Présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez était montée sur la tribune.

«Nous nous sommes rassemblés pour résoudre les problèmes du monde, pas pour rester à l’écoute pendant que Maduro affame le peuple du Venezuela. C’est pourquoi nous nous sommes joints à d’autres nations qui ont quitté l’Assemblée générale de l’Onu lorsque la copine de Maduro est montée sur scène», a déclaré la mission des États-Unis auprès de l’Onu via Twitter, ajoutant que les mensonges et les tromperies du régime vénézuélien corrompaient la Charte de l’Onu.

Elle préfère Bolivar à Trump

Lors de l’intervention du Président américain devant l’Assemblée générale, une déléguée vénézuélienne avait auparavant exprimé son mépris envers lui en lisant ostensiblement un livre sur Simon Bolivar.

«C’est le livre que j’ai lu alors que Donald Trump a profané l’Assemblée générale de l’Onu avec son discours xénophobe et impérialiste», avait-elle commenté.

Dans une interview accordée à une chaîne de télévision russe lors de sa récente visite à Moscou, le Président vénézuélien Nicolas Maduro s’était dit partant pour entamer des négociations avec les États-Unis si Donald Trump changeait sa «fausse politique de guerre contre le Venezuela».

Nouveau décret de Trump

Maduro prêt à entamer des négociations avec Trump à une condition
Lundi 5 août, sous prétexte de «la poursuite de l'usurpation du pouvoir par le régime illégitime de Nicolas Maduro», Donald Trump a signé un décret ordonnant le gel total des biens du gouvernement vénézuélien aux États-Unis. Le décret interdit également toute transaction avec les autorités du pays.

Les États-Unis vs Nicolas Maduro

Les États-Unis ont été les premiers à reconnaître le chef de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaido, comme Président par intérim. Leur exemple a été suivi depuis par une cinquantaine de pays, dont ceux de l’UE et plusieurs États d’Amérique latine. La Russie, la Chine, la Turquie et Cuba s’y opposent.

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