La délégation des États-Unis et certains autres délégués ont quitté la salle de réunion de l’Assemblée générale de l’Onu alors que la vice-Présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez était montée sur la tribune.
«Nous nous sommes rassemblés pour résoudre les problèmes du monde, pas pour rester à l’écoute pendant que Maduro affame le peuple du Venezuela. C’est pourquoi nous nous sommes joints à d’autres nations qui ont quitté l’Assemblée générale de l’Onu lorsque la copine de Maduro est montée sur scène», a déclaré la mission des États-Unis auprès de l’Onu via Twitter, ajoutant que les mensonges et les tromperies du régime vénézuélien corrompaient la Charte de l’Onu.
Elle préfère Bolivar à Trump
Lors de l’intervention du Président américain devant l’Assemblée générale, une déléguée vénézuélienne avait auparavant exprimé son mépris envers lui en lisant ostensiblement un livre sur Simon Bolivar.
«C’est le livre que j’ai lu alors que Donald Trump a profané l’Assemblée générale de l’Onu avec son discours xénophobe et impérialiste», avait-elle commenté.
Dans une interview accordée à une chaîne de télévision russe lors de sa récente visite à Moscou, le Président vénézuélien Nicolas Maduro s’était dit partant pour entamer des négociations avec les États-Unis si Donald Trump changeait sa «fausse politique de guerre contre le Venezuela».
Nouveau décret de Trump
Les États-Unis vs Nicolas Maduro
Les États-Unis ont été les premiers à reconnaître le chef de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaido, comme Président par intérim. Leur exemple a été suivi depuis par une cinquantaine de pays, dont ceux de l’UE et plusieurs États d’Amérique latine. La Russie, la Chine, la Turquie et Cuba s’y opposent.