Des smartphones pourraient bientôt déterminer la schizophrénie

Les développeurs de l’application AICure travaillent actuellement sur une app qui permettrait de détecter les symptômes de la schizophrénie avec un smartphone. L'application a déjà été testée sur 21 patients. L’un des développeurs espère pouvoir intégrer cette technologie au processus de soutien médical, rapporte le Daily Mail.
Sputnik

Une application capable de reconnaître les signes de la schizophrénie avec la caméra d’un smartphone est entre les mains des développeurs de l’application AICure qui travaillent actuellement sur une technologie qui analyse les expressions faciales et la parole d'un utilisateur, annonce le Daily Mail.

Parmi les symptômes les plus courants de la schizophrénie figurent les hallucinations, le délire et des troubles de la pensée. Cependant, la maladie se caractérise également par une expression faciale «vide», un mauvais contact visuel et une voix monotone.

L'application a déjà été testée sur 21 patients et les résultats coïncident avec les estimations médicales. Les participants à l'expérience ont utilisé l'application une fois par semaine pendant trois mois. Ceux atteints de schizophrénie avaient des «caractéristiques faciales et vocales» significativement différentes de ceux non atteints par la maladie. Les résultats complets de cette étude ont été présentés à la réunion annuelle du congrès du Collège européen de neuropsychopharmacologie (ECNP) à Copenhague.

Un symptôme qui passe inaperçu, mais qui peut annoncer un cancer
Néanmoins, des critiques estiment que l’étude reste trop superficielle, et certains d’entre eux craignent une utilisation à mauvais escient de l’application, comme un outil d'autodiagnostic de la schizophrénie.

Le professeur Isaac Galatzer-Levy, un des développeurs, affirme que des essais plus approfondis sont prévus. Il espère qu'à l'avenir l'application pourra être utilisée pour surveiller des patients atteints de schizophrénie pour leur apporter un soutien médical et, pourquoi pas, étendre ses fonctionnalités pour qu’elle puisse être appliquée à d'autres maladies mentales.

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