«Siège mort»: Mélenchon réagit face à l’appel d’un syndicat de police à manifester

Commentant l’appel à manifester devant le siège de La France insoumise lancé par le syndicat Alliance, Jean-Luc Mélenchon a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’afin d’éviter des violences, un «siège mort» a été décidé.
Sputnik

​Jean-Luc Mélenchon, se trouvant à l’Assemblée nationale, a enregistré une vidéo dans laquelle il a commenté l’appel du syndicat Alliance à manifester jeudi 26 septembre devant le siège de La France insoumise et a expliqué pourquoi un «siège mort» a été décidé.

Étonné par l’importance accordée par les médias à «quelques mots volés dans une conversation» avec un militant «traumatisé» par la «violence barbare» de la répression de la manifestation samedi dernier, M.Mélenchon a déclaré que l’appel à manifester devant le siège de son parti était «inacceptable».

«D’abord, c’est un syndicat qui est très violent, qui a menacé les juges […]. On redoute qu’ils fassent des provocations», a-t-il expliqué, précisant que les membres de LFI n’avaient pas envie qu’il y ait des violences.

Précisant que son parti n’envisageait pas d’organiser une contre-manifestation dont «ils se serviront immédiatement pour se livrer à des violences», il a signalé que la décision prise avec ses camarades était de faire un «siège mort».

Mélenchon qualifie les policiers de «barbares», Castaner exige des excuses
Rappelons que, mardi 24 septembre, Jean Luc Mélenchon, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, a qualifié les policiers de «barbares» et a appelé les manifestants qui se disaient être des victimes de violences policières à être «prudents» face aux forces de l’ordre qui «ne s'arrêtent plus maintenant». Face à cela, le syndicat Alliance Police nationale a appelé à manifester le 26 septembre à 11h00 devant le siège du parti.

Pour sa part, le syndicat Unité SGP Police-FO a pris la décision de porter plainte contre le chef de La France insoumise.

 

 

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