Le Kremlin a porté son attention sur le discours de la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, sans pour autant se focaliser dessus, a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe.
«L'essentiel est que cette fille aille bien. Qu'elle ne connaisse pas de surcharge émotionnelle. Que son jeune organisme délicat supporte tout cela. Mais la question est, bien sûr, justifiée. La question est sensible».
«Il est peut-être nécessaire d’expliquer à cette jeune fille que plusieurs pays font beaucoup de choses: que ce soit des pays ou des organisations, à savoir des organisations privées et des organisations publiques. Et de véritables efforts sont actuellement déployés pour faire face à la menace et aux défis auxquels l’humanité est confrontée dans les domaines de l’écologie et du climat», a souligné Dmitri Peskov.
Greta Thunberg à la tribune de l’Onu
La Suédoise Greta Thunberg, symbole internationale de la conscience climatique de la jeunesse, a dénoncé le 23 septembre à l’Onu l’inaction des dirigeants du monde sur le climat.
«Je ne devrais pas être là, je devrais être à l'école, de l'autre côté de l'océan», a lancé la lycéenne. «Comment osez-vous? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses».
Après son discours et l'annonce d'une action contre cinq pays, dont la France, Emmanuel Macron a répondu à la jeune activiste sans la nommer sur Europe 1: «Des positions très radicales sont de nature à antagoniser nos sociétés».