À l’issue d’un an d’investigations communes, la France et la Bulgarie ont fini par démanteler une société fictive de travail temporaire, a annoncé dimanche l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI).
Ces derniers mois, plus de 80 hommes ont été mobilisés entre la Bulgarie et la France pour mettre au jour le réseau en question, dans le cadre d’un travail coordonné par l’Union européenne de coopération judiciaire (Eurojust).
Conditions «indignes et insalubres»
Les quatre suspects sont accusés d’avoir fait travailler illégalement près de 160 ouvriers bulgares, envoyés comme saisonniers dans des vignobles de la région lyonnaise et de Saône-et-Loire. Des opérations de contrôle ont été effectuées notamment chez plusieurs exploitants agricoles français.
Selon une source citée par le journal 20 minutes, les travailleurs détachés n’étaient payés qu’à leur retour en Bulgarie et pas au prix qui leur avait été assuré. Dans les vignobles où ils travaillaient, les Bulgares étaient logés dans des conditions «indignes et insalubres», précise cette même source.