Les déboires d’un journaliste japonais en Russie l’aident à connaître les Russes

Au musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, ce journaliste japonais s’est fait voler son porte-monnaie avec tout son argent et ses cartes de crédit. Mais à quelque chose malheur est bon: cette mésaventure lui a permis de constater que les Russes avaient un «sentiment d’entraide» très développé.
Sputnik

Un journaliste japonais, Yuichi Onoda, a raconté dans un article publié par le Sankei Shinbun les problèmes qu’il a rencontrés en Russie, plus précisément à Saint-Pétersbourg.

Venu rendre visite à une vieille connaissance, chez qui il avait habité lors d’un stage de langue, il a décidé, puisqu’il avait quelques heures de libre, de visiter le musée de l’Ermitage. C’est là-bas qu’il a été victime de voleurs à la tire. Et c’est à partir de ce moment qu’il a eu l’occasion d’en apprendre plus concernant le caractère des Russes et de s’en étonner.

«Le sentiment d’entraide est très développé dans le pays et les Russes sont compatissants envers les mésaventures d’autrui», a-t-il constaté.

Il a tout de suite appelé sa banque, qui lui a dit que quelqu’un avait tenté de retirer de l’argent avec sa carte mais sans succès.

Le journaliste japonais étonné

Toujours est-il que Yuichi Onoda est resté sans le sou. Mais pas sans aide.

Entrée gratuite: il était trop timide pour prendre l’argent des touristes
Ainsi, il a pris un taxi pour aller voir la police et, chemin faisant, a raconté au chauffeur ses déboires. Il a été très étonné que le conducteur le dépose gratuitement. Il n’a pas eu non plus à payer un nouveau billet de bus, la caissière l’ayant reconnu et lui ayant offert un billet aller-retour.

Tout en constatant la présence dans la ville de pickpockets qui vivent de l’inattention des touristes, Yuichi Onoda a découvert que de simples inconnus étaient prêts en Russie à venir en aide à ceux qui se retrouvaient en difficulté.

Discuter