Comment le soleil influence-t-il les chances de décès prématuré?

Une récente étude a démontré un lien étroit entre le manque de vitamine D et le risque de décès prématuré chez les personnes d’âge moyen, ayant entre 45 et 60 ans. Ce risque est encore plus élevé chez les diabétiques.
Sputnik

Une étude présentée à l’assemblée annuelle de l’Association européenne pour l'étude du diabète (EASD), qui se déroule du 16 au 20 septembre à Barcelone, démontre qu’un manque de vitamine D est «étroitement lié» à un risque de décès prématuré, surtout chez les personnes d’âge moyen ou plus jeunes. Cette carence est particulièrement associée à des décès chez les personnes diabétiques.

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Les chercheurs ont analysé les données de près de 80 000 patients entre 1991 et 2011 à l’Hôpital général de Vienne, qui ont ensuite été comparées au registre national des décès d’Autriche. Ils en ont conclu que, parmi les patients ayant entre 45 et 60 ans, ceux avec une carence de vitamine D dans le sang ont un risque de décès prématuré de deux à trois fois supérieur par rapport aux personnes ayant une bonne quantité de cette vitamine. Pour les personnes atteintes de diabète, le risque est 4,5 fois supérieur. Pour les patients de plus de 75 ans, les statistiques ne permettent plus de savoir si la cause du décès est liée au manque de vitamine D.

Rappelons que la vitamine D est synthétisée au niveau de la peau, grâce à l’exposition aux rayons ultraviolets. La médecin Faye Riley, de l’association caritative Diabetes UK, précise dans le Daily Mail que

«lorsqu’il y a du soleil, si vous avez une alimentation saine et que vous passez du temps dehors, un supplément de vitamine D n’est pas nécessaire. Cependant, l’agence Public Health England recommande d’en prendre 10 microgrammes par jour durant les mois d’automne et d’hiver».

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