Les États-Unis n’arrivent plus à trouver des moyens pour exercer des pressions sur Téhéran, a déclaré vendredi 20 septembre le gouverneur de la Banque centrale iranienne, Abdolnaser Hemmati, après l’adoption par Washington d’un autre train de sanctions contre la banque.
«Les nouvelles sanctions adoptées par le gouvernement des États-Unis contre la Banque centrale d’Iran montrent qu’ils ont les mains vides quand ils cherchent des leviers de pression contre l’Iran», a indiqué M.Hemmati.
La Banque centrale d'Iran est la plus grande institution financière commerciale du pays. Ses actifs s'élèvent à environ 80 milliards de dollars, selon les données de 2016.
Les relations entre les États-Unis et l'Iran se sont détériorées davantage suite à l’attaque de drones menée le 14 septembre contre les installations pétrolières de la compagnie saoudienne Aramco au Yémen. L’attaque a été revendiquée par les Houthis yéménites. Mais Washington et ses alliés l’ont imputée à l’Iran. Téhéran rejette ces accusations en les qualifiant d’«insensées».