Trump dément avoir révélé des infos secrètes lors d’un entretien téléphonique

Donald Trump a démenti les rapports du Washington Post qui l’avait accusé d’avoir transmis des informations classifiées au dirigeant d’un pays étranger.
Sputnik

«Cela ne cessera jamais»: le locataire de la Maison-Blanche a dénoncé une fake news selon laquelle il a livré des informations classifiées à un dirigeant étranger lors d’une conversation téléphonique.

«Quasiment à chaque fois que je parle au téléphone à un dirigeant étranger, je suis conscient qu’il y a de nombreuses personnes de différentes agences américaines qui peuvent être à l’écoute, sans mentionner celles de l’autre pays en question», a écrit M.Trump sur son fil Twitter, évoquant une «fake news de plus».

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Auparavant, le journal Washington Post se référant à des sources confidentielles a rapporté qu’un employé des services américains de renseignement s’était inquiété de certains échanges entre Donald Trump et un dirigeant étranger.

Le lanceur d’alerte a trouvé particulièrement préoccupante une «promesse» faite par le Président américain à ce dirigeant dont l’identité n’est pas précisée par le quotidien.

Accusations répétées

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En mai 2017, ce même journal avait accusé le Président états-unien d’avoir transmis des «informations hautement classifiées» au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ainsi qu’à l'ambassadeur russe en poste à Washington, également présent pendant la rencontre.

Les informations en question concerneraient le groupe djihadiste Daech* et proviendraient d’un pays allié des États-Unis qui ne les avait pas autorisés à les divulguer à la Russie. La Maison-Blanche a aussitôt démenti les rapports du Washington Post.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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