La faim pourrait affecter la prise de décisions, selon une récente étude de l’université de Dundee en Écosse. Après avoir sauté l’un de ses repas, une personne choisira un bénéfice minime mais instantané contre un profit double mais qui prendra plus de temps à être obtenu, estiment les psychologues.
Le ventre vide, les gens préfèrent être satisfaits tout de suite avec un petit profit au lieu d’obtenir une gratification plus importante dans un futur proche, même s’il ne s’agit pas de nourriture. Lors de l’expérience, les psychologues ont suivi 50 participants âgés en moyenne de 21 ans pendant deux jours. Au cours du premier jour, ces derniers s’alimentaient comme d’habitude alors que le lendemain ils n’ont mangé qu’une fois en 24 heures.
Selon les résultats de l’expérience, les gens sont à même de patienter jusqu’à 35 jours pour obtenir une double récompense. Ce qui n’est pas valable à jeun, lorsque le temps d’attente se raccourcit brusquement à 72 heures. De cette façon, une personne qui a faim s’avère plus impulsive même si ses décisions ne soulagent pas son inconfort alimentaire.
«Cet aspect du comportement humain pourrait être utilisé par des spécialistes en marketing, c’est pourquoi les gens ont besoin de savoir que leurs préférences pourraient changer quand ils ont faim», a indiqué un psychologue de l’université de Dundee. «Notre étude s’intègre dans un contexte plus large de recherches en psychologies et économie comportementale visant à répertorier les facteurs influençant notre prise de décision», a-t-il ajouté.