L’armée française pourrait reprendre les escales à Vladivostok dès 2020

L’état-major français des armées voudrait relancer la pratique des escales de ses navires à Vladivostok et œuvrer pour améliorer les relations entre Paris et Moscou, affirme Le Monde.
Sputnik

Les escales de navires de guerre français dans le port russe de Vladivostok, qui ont été interrompues en 2014, pourraient reprendre dès 2020, a annoncé Le Monde citant ses propres sources.

«Les marins disent avoir des échanges "professionnels" avec leurs homologues russes, et ils ne verraient pas d’un mauvais œil la reprise, dès 2020, des escales à Vladivostok, régulières avant 2014», note le journal.

La France «n'a aucun intérêt à se couper de la Russie», estime Jordan Bardella
Selon Le Monde, le dialogue se déroule actuellement au niveau des deux chefs d’état-major des armées, les généraux Valeri Guérassimov et François Lecointre, alors que «les directeurs du renseignement militaire se parlaient déjà».

«Les généraux français […] admettent que ces relations sont incontournables quand les armées se frottent aux mêmes terrains, en mer ou dans les airs», ajoute le média.

Entretiens de Moscou: 3+3 au lieu de 2+2?

D’après le journal, Dmitri Rogozine, ancien ambassadeur russe à l’Otan, et Claire Landais, secrétaire générale à la défense et à la sécurité nationale (SGDSN), ont assisté à la rencontre 2+2 du lundi 9 septembre à Moscou entre les ministres des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Jean-Yves Le Drian, ainsi que les ministres de la Défense des deux pays Sergueï Choïgou et Florence Parly.

Exercices navals russo-français au large de Vladivostok
Le ministre Lavrov avait quant à lui annoncé le 9 septembre que la secrétaire générale à la défense Claire Landais s’était entretenue à Moscou avec le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.

Avant 2014, la Russie et la France échangeaient en matière de contre-terrorisme, menaient des exercices conjoints et procédaient à des échanges d’officiers. Mais cette coopération militaire a été interrompue suite à la réunification de la Crimée à la Russie.

Paris a en outre rompu le contrat de 1,2 milliard d’euros sur la vente à Moscou de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral qui avait été signé en 2011.

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