Ségolène Royal a été invitée samedi soir 14 septembre sur le plateau de l'émission «On n'est pas couché» pour intervenir en tant que présidente de la fondation «Désirs d’avenir pour la planète» et ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique, rapporte BFM TV.
Face à Laurent Ruquier et ses chroniqueurs, elle en a profité pour expliquer son rôle d’ambassadrice et partager le message qu'elle essaie de délivrer au sein de cette instance:
«Que dit la France? Qu'est-ce que je dis au nom de la France dans ces instances, et notamment dans ce qu'on appelle le Conseil de l'Arctique? C'est d'attirer l'attention sur les conséquences du changement climatique. […] Il y a de nouvelles routes marines qui s'ouvrent, avec un danger considérable qui est celui de la pollution au fuel lourd. La France a la position d'interdire le fuel lourd, à la fois transporté et comme carburant pour les bateaux dans l'Arctique», a expliqué l'ancienne ministre de l'Écologie.
Sur Twitter, ce discours a fait réagir Mikaa Mered, professeur de géopolitique et spécialiste des pôles arctique et antarctique. Il assure que Ségolène Royal «ne s’est jamais rendue à la moindre réunion de la moindre instance diplomatique arctique officielle».
Quatre réunions se sont tenues depuis que l'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes a été nommée à l'ambassade des pôles le 1er septembre 2017. Pour se justifier, les représentants au sein du Quai d'Orsay ont donné l'explication suivante:
«Ségolène Royal décide de ses déplacements en fonction de ses engagements et de son empreinte carbone.»