Des internautes chinois appellent à boycotter BNP Paribas

Après qu’un employé de BNP Paribas à Hong Kong a traité les opposants aux manifestations qui ont lieu depuis plusieurs mois de «singes», des internautes chinois ont appelé à boycotter la banque française. Les excuses présentées par la BNP ne les a pas apaisés.
Sputnik

Sur fond de manifestations à Hong Kong depuis plusieurs mois, un employé d’une antenne locale de BNP Paribas a qualifié les opposants aux manifestations de «singes», notamment ceux qui sont pro-Pékin, dans un commentaire publié sur Facebook. Réagissant à cette déclaration, les internautes ont organisé une campagne de boycott contre cette personne et contre l’établissement français, relate RTL. La banque a présenté ses excuses pour l’employé concerné dans un communiqué:

«Nous nous excusons profondément pour l’offense commise par un post sur réseau social. […] Nous attendons de nos employés qu’ils soient respectueux en toute circonstance, et condamnons fermement tout comportement qui contribuerait à la division.»

Malgré les efforts de la banque française pour calmer la situation, les activistes nationalistes chinois ont poursuivi la campagne de boycott pour dénoncer le caractère superficielle des excuses présentées, informe le média.

L’affaire Versace

Ce n’est pas la première fois que des entreprises européennes sont visées par ce type de campagnes en Chine, rappelle RTL. En août, l’entreprise italienne de la mode Versace a dû s’excuser publiquement pour avoir mis en vente des T-shirts comportant des inscriptions incorrectes qualifiant Hong Kong et Macao de pays souverains, après que la sortie de ces vêtements a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Les vêtements concernés portaient des inscriptions associant des villes à des pays, par exemple: Rome-Italie. Ainsi, les régions administratives spéciales de Hong Kong et Macao étaient respectivement associées à Hong Kong et Macao au lieu de la République populaire de Chine. La maison de couture italienne a été contrainte de retirer les T-shirts comportant ces inscriptions de la vente.

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