Le président de l’Autorité électorale indépendante désigné en Algérie

Deux jours après l’adoption des lois relatives à l'Autorité nationale indépendante des élections et au régime électoral en Algérie, l'ancien ministre de la Justice Mohamed Charfi a été choisi pour en être le président.
Sputnik

L'ancien ministre de la Justice et garde des sceaux, Mohamed Charfi a été désigné, dimanche 15 septembre, à Alger, président de l’Autorité nationale indépendante des élections par les membres de cette instance.

Comme l’annonce l’Algérie Presse Service, M.Charfi, seul candidat au poste de président, a été plébiscité à main levée par les membres de cette autorité.

Dans une déclaration suite à sa désignation, Mohamed Charfi a évoqué les difficultés auxquelles fera face cette instance qui «œuvrera pour rendre la parole au peuple afin de décider de son avenir et parachever l'édification de l'État».

Selon le média, Ie nouveau président de l’Autorité nationale indépendante des élections a assuré que la priorité de l'instance sera de «concrétiser la revendication principale du peuple, celle de choisir librement celui qui le représentera au plus haut sommet de l'État».

Carrière de Mohamed Charfi

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Diplômé de l'École nationale d'administration (ENA), Mohamed Charfi, 72 ans, est détenteur d'une licence et d'un doctorat en droit. Il a occupé, auparavant, plusieurs hautes fonctions dont celle de magistrat, juge d’instruction puis procureur général au niveau de différentes cours (1972-1989), secrétaire général au ministère de la Justice (1989-1991), conseiller à la Cour suprême, ministre de la Justice (2002), puis de nouveau ministre de la Justice et garde des sceaux (2012).

L’Autorité nationale indépendante des élections

Le Conseil de la nation a adopté à l’unanimité ce vendredi 13 septembre les deux textes de lois organiques relatifs à l’Autorité nationale indépendante en charge des élections et au régime électoral.

Ce projet de loi prévoit le transfert «de toutes les prérogatives des autorités publiques, voire administratives en matière électorale, à l’Autorité indépendante en charge des élections», indique l’APS.

Celle-ci aura «le statut de personne morale et l’autonomie administrative et financière, et aura pour mission d’organiser, de surveiller le processus électoral et de superviser toutes ses étapes, depuis la convocation du corps électoral jusqu’à l’annonce des résultats préliminaires».

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