Les réfugiés d’Al-Roukban retenus comme «boucliers humains» par des radicaux syriens, selon la défense russe

Censés évacuer les réfugiés du camp Al-Roukban en Syrie, les bus de l’Onu ne sont pas autorisés à y accéder par des bandes armées de radicaux qui retiennent les gens comme «boucliers humains», a affirmé le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Sputnik

"L’administration" du camp syrien Al-Roukban, contrôlé par des radicaux, a interdit le passage des autobus de l’Onu pour évacuer les réfugiés. Les radicaux veulent garder les habitants du camp comme boucliers humains, a déclaré le général Alexeï Bakine, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

«La soi-disant administration, du coup contrôlée par des formations armées illégales, a déclaré interdire aux autobus de l’Onu de se rendre sur le territoire du camp pour évacuer les personnes temporairement déplacées qui souhaitent quitter Al-Roukban», a annoncé M.Bakine.

«Boucliers humains»

«En prenant en compte que la population du camp n’a pas la possibilité de quitter son territoire sans l’accord de l’autorité des formations armées illégales, nous considérons cette déclaration comme une preuve supplémentaire de l’intention des radicaux de retenir les réfugiés à Al-Roukban en tant que boucliers humains», a-t-précisé.

Le général a lancé un appel au commandement américain dans la zone d’Al-Tanf pour avoir une incidence sur les formations armées et pour aider à sortir les habitants du camp par l’Onu.

En juillet, Washington avait annoncé que les États-Unis n’allaient pas fournir d’aide alimentaire aux réfugiés. Cette décision a été expliquée par ce que cette action pourrait donner l’impression que les troupes américaines comptaient rester en Syrie pour toujours.

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