Nouveau risque d’embrasement au Moyen-Orient: pour la première fois en 13 ans, Israël et le Hezbollah au Liban ont échangé des tirs à leur frontière. La situation a dérapé au début du mois et continue à se détériorer.
Depuis longtemps, Israël bombarde régulièrement les positions du Hezbollah libanais (épaulé par l’Iran) en Syrie. Rappelons que le Hezbollah apporte son soutien au gouvernement syrien dans sa lutte contre les djihadistes. Mais dorénavant, le Hezbollah réplique, depuis le Liban, à coups de missiles antichars sur des positions de Tsahal en Israël. Plus récemment, un drone israélien, accusé d’avoir tué 18 membres d’une milice soutenue par l’Iran à la frontière entre la Syrie et l’Irak a été abattu au Liban par le Hezbollah.
Pourquoi cette escalade? Une nouvelle ligne rouge a été franchie, explique Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah, lorsqu’un drone israélien a attaqué une banlieue libanaise. En d’autres termes, attaquer le Hezbollah en Syrie est une chose, mais attaquer à l’intérieur du Liban en est une autre. En conséquence, le Hezbollah est maintenant prêt à réagir en attaquant les intérêts d’Israël à l’intérieur de ses frontières.
Que représente cette escalade du conflit qui est, à la base, une lutte entre Israël et l’Iran? Pour aller plus loin sur ce dossier, Rachel Marsden reçoit Fadi Assaf, ancien conseiller du Président libanais et consultant en relations internationales.